Saint-Denis : une garde du corps russe tient tête à 50 jeunes de cité

Victimes d'un vol à la portière sur la route du Bourget, un businessman et sa garde du corps ont pris leurs agresseurs en chasse avant de prévenir la police.

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La cité des Courtilles à Saint-Denis.
La cité des Courtilles à Saint-Denis. © Philippe LAVIEILLE / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN

Temps de lecture : 1 min

 

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Mardi, vers 18 heures, un représentant d'une société d'armement « agissant au nom du gouvernement russe » se rendait au Salon du Bourget véhiculé par son chauffeur. Arrêté à un feu, il est alors victime d'un vol à la portière, cette technique de jeunes délinquants qui attendent leurs victimes – souvent des femmes – sur leur scooter, ouvrent la portière côté passager quand le feu passe au rouge, s'emparent du butin et déguerpissent aussitôt. Le Russe est conduit par une femme. Les suspects s'emparent d'une sacoche.

Ni une ni deux, le chauffeur – elle fait office de garde du corps – se lance à la poursuite des voleurs. Ces derniers traversent plusieurs cités du 93 et terminent leur périple cité Floréal-Courtilles à Saint-Denis, un quartier sensible.

La victime ne se démonte pas et croit repérer les lascars, elle en reconnaît quatre. Aussitôt, une cinquantaine d'individus du quartier s'interposent. La police appelée par les victimes se rend sur place. Elle intervient et interpelle quatre assaillants, dont un mineur, placés en garde à vue.

Le Parquet de Bobigny dirige l'enquête.

 

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Commentaires (65)

  • tartuffe75

    Et on veut les JO en 2024 ?

  • guyh

    C'est d'apprendre que fautes de preuves ces jeunes racailles ont été relâchés, c'est à l'honneur de la France d'avoir une justice aussi "impartiale ", des touristes chinois sont coutumiers des cars hackings, mais là c'est encore pire se sont des cars entiers...

  • YAOUNDE

    Le droit doit être respecté. Pourquoi la police, et les agents de l'état ne vont plus dans ces cités ? Parce que s'ils y vont ils se font caillasser dans le meilleur des cas, quand ce n'est pas incinérés dans leur voiture (voire Grigny), et que pour les discours de condamnation, du pouvoir comme de l'opposition, ce n'est que "du brassage d'air". En Russie, si dans une cité des bandes attaquent la Milice, elles savent que ce sera la chasse à l'homme, et que s'il faut détruire une tour, elle le sera, avec un préavis de quelques heures pour que ses occupants, coupables ou innocents sortent les bras en l'air. Les fortes têtes risquent le prix de ce qu'elles font endurer aux autres, fussent le pire des prix. Après, pas de quartiers. Ces jeunes décérébrés, sans foi ni loi, abandonnés à eux-mêmes par la démission ou la décomposition de leur famille, doivent se plier à la règle de la république ou être cassés. 15 arrestations, 15 avertissements, et même un séjour en prison vaut une médaille pour eux. A 5 dans une cellule, ils y sont, hélas, parfois mieux lotis que chez eux. A la télé, ils se contenteront des mêmes conneries en maison d'arrêt avec leurs collègues, alors qu'à la maison, il y a toujours un pisse-froid pour dire que ce n'est pas bien de regarder des filles dénudées qui chantent ou font semblant de prendre du plaisir. Ceux qui ont laissé s'établir cet état de chose, tous politiques confondus, de pouvoir comme d'opposition, sont des "salauds à la nation" car comment rattraper aujourd'hui leur lâcheté : certainement plus par les coups de mentons de nos précédents ministres de l'intérieur ou les discours creux et lénifiants d'associations et beaux esprits, qui douillettement lovés dans leurs quartiers chics se cantonnent à donner des leçons de morale. BHL et consorts que ne faites vous pas la maraude dans les cités de la Courneuve, de Clichy ou de Sevran. Excusez pour les villes non citées.