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Après la Syrie, la Russie joue la carte iranienne

Moscou se rapproche de Téhéran pour contrer la montée du radicalisme sunnite à ses frontières.

Par  (Istanbul, correspondante)

Publié le 16 septembre 2013 à 11h28, modifié le 16 septembre 2013 à 11h28

Temps de Lecture 4 min.

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Hassan Rohani et Vladimir Poutine, le 13 septembre à Bichkek.

Enhardi par ses succès diplomatiques dans la crise syrienne, le président russe, Vladimir Poutine, est passé à l'offensive sur le front iranien, l'autre carte maîtresse de son nouveau jeu de dominos régional. Le maître du Kremlin joue la montre pour s'imposer comme l'intermédiaire obligé de l'Occident dans la résolution du problème du nucléaire iranien, qualifié par le président américain, Barack Obama, de "bien plus important pour nous que celui des armes chimiques".

A quelques jours de l'ouverture de l'assemblée générale des Nations unies à New York, Vladimir Poutine tenait à être le premier chef d'Etat à s'entretenir avec le nouveau président iranien Hassan Rohani, apparemment plus enclin au compromis que son prédécesseur, Mahmoud Ahmadinejad, afin de réduire le poids des sanctions internationales sur son pays.

L'entrevue s'est déroulée le 13 septembre à Bichkek (Kirghizistan), en marge du sommet de l'Organisation de coopération régionale de Shanghaï (OCS), un forum sécuritaire entre la Russie, la Chine et quatre Etats d'Asie centrale (Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizistan), où l'Iran dispose d'un strapontin d'observateur.

Prévue de longue date, la rencontre entre MM. Poutine et Rohani a pris une tournure intéressante avec la récente volte-face de l'administration Obama sur la Syrie. En prenant la main dans la gestion de la crise syrienne, Moscou a rehaussé son prestige aux yeux de Téhéran. La Syrie était d'ailleurs le thème central des discussions entre les deux présidents.

STRATÉGIE OCCIDENTALE HÉSITANTE

Principaux protecteurs du régime de Bachar Al-Assad, la Russie et l'Iran veulent peser de tout leur poids sur la conférence de paix Genève 2, censée dessiner les contours d'une hypothétique transition en Syrie. La participation de la République islamique aux négociations syriennes ne semble plus écartée. Bachar Al-Assad ne pouvait rêver meilleur cadeau pour son 48e anniversaire, le 11 septembre. La Russie, qui arme son régime aux abois, et l'Iran, dont les forces spéciales aident l'armée syrienne à pilonner les rebelles, se voient remettre les clés de la transition en Syrie.

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