Les négociations sont en cours entre le preneur d'otages et les policiers (Illustration). 1:06
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Louis De Raguenel et William Molinié, avec AFP , modifié à
Les forces de l'ordre ont mis un terme ce mardi matin à la prise d'otages qui se déroulait dans une épicerie du 12e arrondissement de Paris et qui a commencé lundi en milieu d'après-midi. Deux femmes étaient séquestrées par un homme connu dans l'arrondissement pour avoir des troubles mentaux. Lundi, peu avant 22 heures, l'une des otages à été libérée. Le preneur d'otages a été interpellé par les forces de l'ordre, et la seconde femme a finalement été libérée saine et sauve.
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Ce mardi matin vers 8h15, les négociations ont pris fin entre le preneur d'otages et les forces de l'ordre puisque l'homme s'est rendu et a été interpellé par les hommes de la BRI, dans le calme. L'individu a été placé dans la foulée en garde à vue. Il a par la suite été admis à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris. Les négociations n'avaient jamais cessé tout au long de la nuit de lundi à mardi. La seconde otage a été libérée saine et sauve, et il n'y a pas eu de blessé dans l'opération. 

D'après un proche de l'enquête, mardi matin, le préfet de police Didier Lallement a parlé au forcené par téléphone.

Il ne s'agirait pas d'un ancien magistrat

Lundi, l'homme muni d'une arme blanche, qui retenait depuis l'après-midi deux femmes dans une boutique du 12e arrondissement à Paris, avait libéré indemne l'une d'elles, comme l'avait annoncé la préfecture de police sur Twitter. "Le forcené vient de libérer une des otages, qui est indemne. Les négociations sont toujours en cours" avec la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), avait tweeté la Préfecture de police.

L'auteur, un homme de 56 ans connu pour des antécédents psychiatriques, s'était introduit vers 15h20 dans un bazar de la rue d'Aligre, près du quartier de Bastille, où il avait pris en otage deux femmes. Selon nos informations, il ne s'agirait pas d'un ancien magistrat. Si cette identité a pu être évoquée au début de l'enquête, le doute a été levé car il s'agissait d'un homonyme. Toujours selon nos informations, l’avocate Sylvie Noachovitch avait été mise en relation avec le forcené pour le raisonner. Ce dernier n’a aucune revendication dans l’affaire Raddad mais il a dit qu’il n’avait confiance qu’en elle. 

La piste terroriste avait rapidement été écartée, selon une source policière. Une enquête a été ouverte notamment du chef de "séquestration" et a été confiée au commissariat du 12e arrondissement, a confirmé le parquet de Paris.